Le comportement d'Ivan Demidov lui a permis de quitter la Russie plus tôt que prévu

Il s'agit d'un excellent mois pour être un partisan du Canadien : la troupe de Martin St-Louis n'a pas subi de revers depuis le 28 mars, remportant ses six derniers matchs, dont une remontée victorieuse très importante face aux Red Wings mardi soir.

De plus, contre toute attente, Ivan Demidov débarquera finalement à Montréal juste à temps pour les séries éliminatoires alors qu'on ne s'attendait qu'à le voir dans l'uniforme du Tricolore la saison prochaine.

Comme il est très rare de voir un club de la KHL prendre la décision de laisser partir un jeune espoir avant la fin de son contrat, comment l'attaquant de 19 ans est-il parvenu à quitter la Russie?

Selon le journaliste russe Alexey Shevchenko de Sport-Express, qui a partagé ses propos à Nicolas Cloutier de TVA Sports, la réponse réside en fait dans l'attitude exemplaire de Demidov.

Plusieurs jeunes individus, confrontés à des embûches, se mettent à pleurnicher, à se plaindre, à blâmer l’entraîneur. Ivan ne s’est jamais plaint. Ils lui ont dit d’aller jouer en MHL [l’année de son repêchage] – il a joué. Ils lui ont dit d’aller en VHL – il a joué. S’il avait peu de temps de glace, il serrait les dents et il se mettait au travail. Ça, pour moi, ça s’appelle grandir.

Alexey Shevchenko

Apparemment, ce comportement professionnel a tellement impressionné le SKA de Saint-Pétersbourg qu'ils ont décidé d'exaucer le voeu de leur meilleur pointeur, soit celui de poursuivre sa carrière à Montréal.

Cette conduite irréprochable est certainement un atout majeur chez un joueur de la LNH, particulièrement à un si jeune âge. En ce sens, Demidov devrait être un joueur plutôt facile à coacher pour les entraîneurs du Canadien.

Ivan va juste écouter ce que les entraîneurs lui disent. On parle pour parler, mais si on lui demande de jeter les gants – il va le faire. Si on lui demande de jouer à la défense – il va le faire. Il a l’esprit ouvert.

Alexey Shevchenko