Kent Hughes tenterait de faire monter la valeur de Josh Anderson sur le marché

Hier midi, le DG du Canadien de Montréal, Kent Hughes, tenait un point de presse devant les médias pour faire le bilan de la mi-saison de sa formation.

Par la suite, lors de l'émission On Jase sur les ondes de RDS, l'animateur Martin Lemay a commenté les affirmations du DG du CH en compagnie du journaliste François Gagnon.

Lemay en a profité pour partager une théorie sur ce qu'il croit être la stratégie de Hughes.

Selon lui, ce dernier tente activement d'échanger l'attaquant Josh Anderson depuis son arrivée en poste avec l'équipe et il tente d'obtenir au moins un choix de 1ere ronde en retour de ses services. Il prendrait d'ailleurs tous les moyens possibles pour susciter l'intérêt des formations adverses et tenter de faire monter la valeur de son joueur sur le marché.

Voici ce que Lemay avait à dire sur le sujet.

"Moi je pense, et c'est quelque chose qui se fait régulièrement dans les médias, que Kent Hughes a pissé dans les oreilles de Pierre LeBrun pour qu'il rapporte qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour Josh Anderson et lui permettre d'aller chercher un choix de première ronde."

- Martin Lemay

Tel que nous vous le rapportions plus tôt, Hughes a admis lui-même avoir eu une rencontre avec Anderson pour lui indiquer qu'il ne pouvait pas lui promettre qu'il restera à Montréal ou qu'il sera échangé au cours des prochaines semaines. Tout dépendra des offres qu'il reçoit de la part des autres formations.

Ce serait effectivement une tactique intelligente de la part du DG du Canadien de laisser couler de l'information à un journaliste pour mousser la valeur d'un joueur sur le marché.

• Âgé de 28 ans, Josh Anderson compile une fiche de 12 buts et 3 passes pour un total de 15 points en 43 matchs jusqu'à présent cette saison. Il écoule présentement la troisième année de son contrat de sept ans lui rapportant en moyenne 5.5 millions de dollars par saison.

Voyons voir s'il sera encore membre du Canadien dans six semaines après la date limite des transactions.