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La reconstruction des Penguins sera longue et pénible
 

La reconstruction des Penguins sera longue et pénible

Voyez les détails!

Marco Normandin

La direction des Penguins de Pittsburgh a pris une importante décision au cours des dernières années: Tant que le noyau dur, composé de Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Kris Letang sera avec l'équipe, ils feront tout en leur possible pour tenter de remporter une dernière Coupe Stanley en sacrifiant espoirs et choix de repêchage pour y arriver.

Par contre, ce noyau, aussi élite soit-il, est vieillissant. Crosby (36 ans), Malkin (37 ans) et Letang (36 ans) ne rajeunissent pas et ne sont plus à leur sommet.

Durant l'été, le nouveau DG Kyle Dubas a sacrifié un autre choix de première ronde, cette fois pour mettre la main sur le vétéran défenseur Erik Karlsson, âgé de 33 ans.

Après avoir raté les séries éliminatoires dans une saison extrêmement décevante l'an dernier, on s'attendait à voir les Penguins rebondir cette saison mais jusqu'à présent ils ne sont même pas capables de jouer pour .500 alors qu'ils présentent une fiche de 3-6-0 en neuf matchs et se retrouvent bons derniers de la conférence de l'Est.

Mais une fois ce push terminé et que l'ère Crosby prendra inévitablement fin, que restera-t-il à Pittsburgh?

Lorsque l'on regarde la relève actuelle, ça fait peur. Voici ce à quoi ressemble l'alignement de l'équipe si on ne tient compte uniquement que des joueurs âgés de moins de 31 ans.

ALIGNEMENT PENGUINS (Moins de 31 ans)

ATTAQUANTS
Jake Guentzel (29) - Samuel Poulin (22) - Rickard Rakell (30)
Drew O'Connor (25) - Brayden Yager (18) - Matthew Nieto (30)
Andreas Johnsson (28) - Lukas Svejkovsky (21) - Alexander Nylander (25)
Ravis Ansons (21) - Ty Glover (23) - Vinny Hinostroza (29)

DÉFENSEURS
Ryan Graves (28) - Ty Smith (23)
Marcus Pettersson (27) - John St. Ivany (24)
Pierre-Olivier Joseph (24) - Will Butcher (28)

GARDIENS
Tristan Jarry (28)
Alex Nedeljkovic (27)

Si on ajoute à ceci le fait que les Pens n'ont pas de choix de 1ere ronde cet été et ne sélectionneront qu'une seule fois dans les trois premières rondes, on réalise assez rapidement que la banque d'espoirs déjà extrêmement mince ne se remplira pas de sitot.

Un peu comme l'ont vécu les partisans des Blackhawks de Chicago après leurs années de dynastie, ceux des Penguins devront ronger leur frein pendant une longue période à voir leur équipe dans les bas fonds du classement général pendant qu'ils se consoleront tant bien que mal en se remémorant les belles années de l'organisation.

Chose certaine, ce sera long et pénible.