Le CH pourrait bien avoir réussi un véritable vol en 2e ronde
Oh qu'on a hâte de le voir jouer!
HabsolumentFan
Bien sûr, quand on repensera à ce repêchage 2018 de la Ligue nationale de hockey et qu'on tentera d'évaluer la performance du Canadien de Montréal, c'est le nom de Jesperi Kotkaniemi qui nous viendra en tête. Avec le troisième choix au total, le CH a peut-être finalement réussi à mettre la main sur son centre de premier trio, une denrée extrêmement rare dans la LNH et qui a fait cruellement défaut à Montréal depuis trop longtemps.
Mais des joueurs comme Filip Zadina, Brady Tkachuk ou Noah Dobson pourraient bien fait mal paraître le CH s'ils arrivaient à se tailler une place parmi l'élite de la LNH à leur position respective.
Mais un repêchage c'est bien plus que la première ronde. Et le Canadien a sélectionné pas moins de 11 joueurs durant la fin de semaine avec une tendance assez lourde. Trevor Timmins et son département de recrutement ont en effet sélectionné sept joueurs de centre, deux ailiers et deux défenseurs.
Parmi ces 11 joueurs, celui qui a le plus étonné les observateurs est probablement le défenseur russe Alexander Romanov, que le CH a sélectionné en deuxième ronde, au 38e rang total.
Le jeune homme de 5'11'' et 185 livres était placé très haut sur la liste de certaines recruteurs, alors que d'autres ne l'avaient même pas du tout sur la leur. De son côté, la Centrale de recrutement de la LNH le classait au 115e rang des espoirs européens. Mais Trevor Timmins et l'agent de Romanov étaient très élogieux à l'endroit du défenseur.
Pour Timmins, Romanov est probablement le joueur le plus près de la LNH parmi les 11 qui ont été sélectionnés par le CH cette fin de semaine. « Il me fait un peu penser à Alexei Emelin, mais à un Emelin avec une tonne d’énergie », a-t-il affirmé.
De son côté, l'agent de Romanov, Dan Milstein y a été d'une déclaration choc, en affirmant que s'il avait évolué au Canada, son client aurait été un choix du Top-10.
Dans La Presse, Guillaume Lefrançois nous apprend que Romanov vient d’un univers où le hockey est une religion. Son père, Stanislav, a joué en première division russe pendant les années 90. Et son grand-père est le légendaire Zinetoula Bilialetdinov, « Coach Z » pour les intimes, qui était à la tête de l’équipe nationale russe lors de la débâcle des Jeux de Sotchi.
« J’ai tout appris de mon grand-père et de mon père », a affirmé Romanov, par l’entremise de son agent qui lui servait d’interprète.
Romanov risque de passer les deux prochaines saisons dans son pays natal et « a ensuite l’intention de venir en Amérique du Nord », a dit Milstein. Une chose est sûre, on a bien hâte de suivre la progression du jeune homme.