Bertrand Raymond détruit un argument de Bergevin

Le passage de Marc Bergevin à Tout le monde en parle continue à faire jaser, même si l'émission a été diffusée il y a plusieurs jours déjà. Le directeur général des Canadiens de Montréal a tenté d'expliquer pourquoi son équipe a connu une saison aussi difficile.

Il a encore une fois mentionné que c'est excessivement difficile de conclure des transactions pour acquérir des joueurs d'impact. Bergevin a utilisé cette excuse à maintes reprises au cours des dernières années, ce qui ne plait vraiment pas aux partisans, ainsi qu'aux journalistes qui couvrent les activités de l'équipe.

Le réputé chroniqueur Bertrand Raymond a d'ailleurs abordé ce point dans son dernier article publié sur le site de RDS.ca, aujourd'hui. Disons qu'il n'était vraiment pas content d'entendre Marc Bergevin sortir sa plus fidèle excuse pour expliquer le fait qu'il n'a pas encore acquis de joueur de centre talentueux.

Monsieur Raymond en a même profité pour sortir quelques exemples de joueurs d'impact qui ont été échangés cette année. Voici ce qu'il a écrit:

Dans son analyse de la saison, il a une nouvelle fois répété à quel point il est ardu de transiger à l’ère du plafond salarial. Si c’est si difficile d’effectuer des transactions significatives, comment expliquer qu’entre le premier match de la saison et la fin de la période des échanges, Rick Nash soit passé à Boston, Matt Duchene et Marian Gaborik, à Ottawa, Kyle Turis à Nashville, Paul Stastny à Winnipeg, Evander Kane à San Jose, Ryan McDonagh et J.T. Miller à Tampa, Derick Brassard à Pittsburgh et Dion Phaneuf à Los Angeles? Tous ces trocs de joueurs importants sont survenus en l’espace de cinq mois, faut-il le préciser. »

Raymond ajoute toutefois que les joueurs mentionnés ne sont que des exemples : il est conscient qu’ils n’auraient pas tous eu leur place au sein du Tricolore. Mais ils sont quand même la preuve qu’il est bel et bien possible de faire des transactions importantes dans la LNH d’aujourd’hui :

Je dis simplement qu’il est possible de conclure des transactions quand on se retrousse les manches et qu’on démontre suffisamment de cran pour porter de grands coups. On peut comprendre Bergevin d’être hésitant quand on analyse la tournure que prend la transaction Subban-Weber. »

Êtes-vous d'accord avec lui?