Martin Brodeur est fortement en désaccord avec le traitement actuel des gardiens
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Plusieurs aspects du jeu ont évolué depuis les dernières années, particulièrement en ce qui a trait aux gardiens de but.
En effet, au lieu de faire confiance à son gardien partant durant plus de 70 rencontres durant la saison, les meilleurs clubs ont souvent un duo qui se partage la charge de travail.
Pour Martin Brodeur, c'est un phénomène qui découle notamment de l'énorme talent offensif qui ne cesse de s'améliorer dans la LNH.
"À l'heure actuelle, dans la ligue, il y a probablement cinq gars sur lesquels vous pouvez compter – peut-être jusqu'à huit. À l'époque, c'était 30 gars. C'est donc différent. Comme je l'ai dit, je pense que c'est la charge de travail, je pense que c'est aussi le talent des joueurs. Vous savez. Pendant des années, on disait : « Les gardiens sont trop bons. Il faut trouver des moyens de marquer des buts ». Maintenant, c'est comme si tu devais trouver des gardiens pour arrêter ces gars-là."
Martin Brodeur
Le vice-président des opérations hockey des Devils continue en expliquant qu'il n'est pas d'accord avec le traitement actuel des gardiens.
"Je pense que nous dorlotons nos gardiens. Je le vois. J'en fais partie. C'est comme si mon entraîneur des gardiens disait : « Il a joué cinq matchs au cours des huit derniers jours… » Je me dis : Et alors?"
Martin Brodeur
Brodeur nuance cependant que plusieurs clubs connaissent du succès avec un tandem, mais que les équipes avec un numéro un se font rare.
"C'est la réalité maintenant : il faut avoir deux gardiens. Je pense que c'est là que ça devient biaisé. C'est devenu difficile de trouver un numéro un. Il y en a un à Nashville, à Tampa et à Calgary. Il y a quelques endroits qui en ont. Mais il n'y en a pas beaucoup. Ce sont surtout des tandems"
Martin Brodeur
En ce qui concerne le Canadien, comment voyez-vous le futur devant les buts?