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Une déclaration de Kent Hughes en dit long sur ses plans pour relancer le CH
 

Une déclaration de Kent Hughes en dit long sur ses plans pour relancer le CH

Voyez les détails!

Marco Normandin

Cette semaine, l'état major du Canadien et tous ses recruteurs se réunissaient au sommet pour amorcer le gros travail qui les attends en vue de redonner le lustre d'antant à l'équipe qui croupit présentement au bas fond du classement général, en 32e position.

Nombreux sont ceux qui se demandent quelle sera la stratégie adoptée par le DG Kent Hughes qui, contrairement à l'ère Bergevin, ne semble pas avoir aussi peur du mot reconstruction.

En entrevue avec le journaliste Arpon Basu de The Athletic, Hughes semble avoir donné un gros indice sur ce qu'il tentera de faire au cours des prochains mois: Une reconstruction accélérée.

Lors de l'entravue, le nouveau DG du Tricolore a fait une déclaration qui ne laisse aucune place à l'interprétation quant à sa préférence, lui qui a dit à quelques reprise que le marché de Montréal n'est pas celui de l'Arizona ou Buffalo où l'on peut se permettre de tout détruire pour reconstruire de zéro. Les partisans à Montréal n'auraient pas cette patience. Puis, il a ajouté ceci:

"Dans une situation où j'ai le choix dans une transaction, je vais prioriser un espoir du repêchage d'il y a deux ans ou de l'an dernier plutôt que de recevoir par exemple le 13e choix au prochain repêchage. Si l'on reçoit l'espoir repêché il y a deux ans, il est déjà plus près de la LNH pour nous aider. Bien sûr, si nous n'aimons pas l'espoir en question, nous le prendront pas uniquement parce qu'il est deux ans plus vieux par contre. Mais clairement, le processus sera plus rapide si nous sommes en mesure de recevoir des espoirs déjà repêchés."

- Kent Hughes

On peut donc comprendre que, même s'il s'attend à ce que la saison prochaine soit encore difficile, Hughes veut mettre la main sur des joueurs qui seront en mesure d'aider l'organisation rapidement et non pas que des choix au repêchage qui n'arriveront à Montréal que dans 3, 4 ou 5 ans au mieux.

On peut donc s'attendre à voir beaucoup de vétérans quitter Montréal au cours des prochains mois mais la reconstruction pourrait être plus courte que l'on anticipait.