Martin St-Louis offre de précieux conseils aux jeunes espoirs québécois en vue du prochain repêchage
Voyez les détails !
Atteindre la LNH est un parcours incroyablement difficile, et même le fait d'être sélectionné ne garantit pas de jouer un jour un seul match dans la ligue.
Chaque année, des milliers de jeunes joueurs de hockey rêvent de rejoindre la LNH, mais seule une petite fraction d'entre eux en a l'occasion.
La concurrence est féroce à tous les niveaux, du hockey junior aux ligues mineures, et seuls les joueurs les plus dévoués, les plus talentueux et les plus travailleurs parviennent à gravir les échelons.
Même pour ceux qui ont la chance d'entendre leur nom lors du repêchage de la LNH, le chemin reste incertain. De nombreux espoirs passent des années à se développer dans le junior, au collège ou dans la LAH, et certains ne parviennent jamais à faire la transition vers la LNH.
Des facteurs tels que les blessures, les décisions des entraîneurs et la profondeur de l'équipe peuvent faire dérailler la carrière d'un joueur avant même qu'elle ne commence.
La réalité est que pour arriver dans la LNH, il faut plus que du talent : il faut un dévouement sans faille, de la force mentale et un peu de chance.
Parlez-en à Martin St-Louis qui ne s'est jamais fait repêcher dans la LNH et qui est devenu l'un des meilleurs joueurs de son époque.
Aujourd'hui, il coach le Canadien et dans les derniers jours, les meilleurs espoirs québécois en vue du prochain repêchage, étaient de passage au Centre Bell et ont rencontré St-Louis qui leur a partagé de précieux conseils.
L'affaire que je peux te dire, de vous rendre où vous êtes présentement, d'être considéré, de vous faire repêcher, c'est un gros accomplissement. C'est beaucoup de travail et de sacrifices.
Mais après que tu sois repêché, c'est encore plus dur. C'est dur ce que vous faites, mais c'est plus facile que ce qui vient après.
C'est tellement... Je le réalise beaucoup là, en étant de l'autre côté, comme entraîneur. Chaque année, on en draft 7 à 10. Chaque année.
Comment tu te sépares? Juste te faire repêcher, ça sera pas assez. Comment tu te sépares? Il est où ton edge ? C'est-tu dans des décisions que tu prends hors glace? C'est-tu comment tu travailles dans les pratiques? Je ne sais pas, mais c'est tellement compétitif.
L'année d'avant, il y en avait sept, huit qui se sont fait repêcher. Cette année, il y en aura sept, huit. L'année d'après... c'est tout le temps comme ça.
Comment tu te sépares? Se faire repêcher, c'est difficile, mais ce qui est après, c'est encore plus tough.
- Martin St-Louis
De quoi faire réfléchir les jeunes joueurs de 17 ans qui se préparent à vivre un été spécial.
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