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Les Blackhawks se font poursuivre pour harcèlement sexuel et fraude

Voyez les détails!

Jeremy Pearman

À Chicago, paraît-il qu'un scandale n'attend pas l'autre.

Il a été révélé par CBS Chicago qu'une ancienne employée des Blackhawks a décidé de poursuivre l'organisation pour harcèlement sexuel, fraude et rupture d'un contrat verbal.

Nina Sanders a été embauchée en 2020 par l'équipe dans le but de créer des liens avec les communautés autochtones. 

J'ouvrais des portes pour les Blackhawks parce que personne ne voulait travailler avec eux

Nina Sanders

L'un des mandats de Mme Sanders était d'établir une relation avec le peuple de Black Hawk, le Sac and Fox Nation. Suite à une rencontre en mai 2021 entre la nation et le PDG de l'équipe, Danny Wirtz, Sanders était convaincue que l'organisation allait modifier son nom et son logo, ce qui était revendiqué par le peuple autochtone depuis des années. 

Cependant, les Blackhawks ont créé un partenariat quelques mois plus tard avec le Sac and Fox Nation. Par conséquent, la nation a changé d'idée concernant le nom et le logo du club, appuyant maintenant l'utilisation de ceux-ci. L'organisation a également envoyé une somme de 100 000$ et un hélicoptère de 250 000$. 

C'est alors que l'ex-employée a vu clair dans le jeu de ses patrons :

Il est devenu clair qu'il n'y avait aucune intention de changer le logo. Je me suis sentie comme s'ils m'avaient utilisé. J'ai créé des liens de confiance avec mes propres collègues autochtones, et quand les Blackhawks ont compris comment faire, ils m'ont mis dehors

Nina Sanders

De plus, Mme Sanders avoue avoir subi de l'harcèlement sexuel de la part d'un autre employé :

Dans le procès, Sanders a déclaré avoir été harcelée sexuellement en 2022 par un homme travaillant avec l'organisation. Le procès l'accuse d'« avances sexuelles inappropriées », de l'avoir touchée « sans son consentement », et également de lui avoir envoyé des « vidéos sexuellement explicites de lui » non sollicitées sur Snapchat.

CBS Chicago

Malgré en avoir parlé à son superviseur, le directeur du Chicago Blachkawks Foundation, rien n'a été fait. On a plutôt tenté de passer le tout sous silence en lui offrant un rôle à l'extérieur du United Center.

N'oublions pas que l'organisation a également essayé de camoufler une histoire d'agression sexuelle posée par Brad Aldrich, un ex-employé, à l'endroit de Kyle Beach, un ancien joueur.