La structure salariale du Canadien est à faire rêver

Au cours de l'été, la direction du Canadien de Montréal a annoncé la signature du jeune joyau Juraj Slafkovsky à un contrat de 8 ans.

Avant cette annonce, nombreux étaient ceux qui doutaient de la possibilité de garder le salaire moyen de Slafkovsky, premier choix total de sa cuvée, sous celui du capitaine Nick Suzuki et ainsi préserver la hiérarchie salariale que le DG Kent Hughes tentait d'établir.

Mais contre toutes attentes, il a réussi ce tour de force et ce, même si le plafond salarial de la LNH avait considérablement augmenté.

Alors que les Maple Leafs de Toronto échouent année après année à se rendre loin en séries éliminatoires puisque leurs meilleurs joueurs prennent conjointement une trop grosse part du gâteau, ne laissant pas suffisamment de marge de manoeuvre à la direction pour les entourer, voici à quoi ressemblera la fenêtre d'opportuinité du Canadien pour les prochaines années.

• Nick Suzuki touchera en moyenne 7.875 millions jusqu'en 2030.

• Cole Caufield touchera en moyenne 7.85 millions jusqu'en 2031.

• Juraj Slafkovsky touchera en moyenne 7.6 millions jusqu'en 2033.

Et ce, pendant que le plafond salarial continuera d'augmenter de trois ou quatre millions à chacune des prochaines saisons alors que chacun des trois joueurs continuera à progresser vers les meilleures années de leur carrière respective.

Disons qu'on est très loin des gros contrats d'Auston Matthews (13.25M$), William Nylander (11.5M$), John Tavares (11M$) et Mitch Marner (10.9M$).

Cette marge de manoeuvre inouïe permettra sans aucun doute à Kent Hughes de mettre la main sur un ou deux joueurs vedettes qui viendront se greffer au jeune noyau de l'organisation au cours de l'été prochain.