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Jake Evans a-t-il plus de valeur en demeurant à Montréal?

Voyez les détails!

Mark Suciu

L'attaquant du Canadien de Montréal Jake Evans n'a pas eu un parcours facile jusqu'à la Ligue nationale de hockey, loin de là. Après sa sélection au 7e tour du repêchage de 2014 (207e) par le Canadien, Evans n'avait nul autre choix que de travailler fort afin de parvenir à la Ligue nationale de hockey.

Il y a quelques mois, le journaliste de TVA Sports Anthony Martineau y est allé d'une analyse sur le jeu d'Evans. Dans celle-ci, il avait fait une évaluation des pourcentages de chance de voir un choix de 7e ronde atteindre le plateau des 100 matchs en carrière. Il n'est maintenant plus qu'à six matchs du plateau des 300 en carrière.

Environ 5% des choix de 7e ronde joueront plus de 100 matchs LNH.

Non seulement Jake Evans a-t-il dépassé ce plateau depuis longtemps, mais la façon dont il gère les petits détails d’un match lui permet d’avoir un impact positif régulier pour le CH.

Voilà un bien bon choix. 

Anthony Martineau

Evans amène beaucoup de positif à la formation du Tricolore depuis son arrivée dans l'alignement en 2019-20. En fait, depuis qu'il a fait ses débuts dans la LNH, il n'est jamais retourné dans la LAH avec le Rocket de Laval. 

Cette saison, il écoule la dernière année de son contrat avant de devenir un joueur autonome sans restriction. D'ailleurs, Evans produit présentement au meilleur rythme de sa carrière. Jusqu'à présent cette saison, il a amassé cinq buts et  neuf mentions d'aide, pour un total de 14 points en 26 matchs. Il mène tous les attaquants de la LNH avec 83 minutes et 13 secondes en infériorité numérique et le Canadien possède le troisième meilleur désavantage numérique de la LNH (83,5 %).

Evans est un facteur positif pour cette équipe. Bien qu'il soit à sa dernière année de contrat, le directeur général du Tricolore Kent Hughes doit se demander si la valeur d'Evans est plus grande à Montréal que dans une transaction à la date limite. 

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