Chantal Machabée donne une première entrevue en tant que VP aux communications
Un poste fabriqué pour elle
HabsolumentFan
Suite à sa nomination, les réseaux sociaux ont littéralement explosé de réactions. Des réactions à sens unique. Les gens sont extrêmement heureux et fiers de son nouveau titre. Une femme de chez nous, qui a gravit les échelons un à un, est maintenant en haut de la montagne.
Jean-François Chaumont, journaliste au Journal de Montréal, rapporte que Mme Machabée parlait encore comme si elle parlait à ses collègues journalistes lors de sa première sortie. Elle souhaite d'ailleurs y instaurer un climat plus sain entre la direction et les médias.
« Je ne veux plus qu’on soit les ennemis. Ça n’avait pas de sens. Ça changera. C’est important pour moi, mais tout aussi important pour le Canadien. C’est important pour Geoff Molson et pour France Margaret-Bélanger. »
-Chantal Machabée
Par la bande, le congédiement de Paul Wilson et de Marc Bergevin a démontré comment la communication était mauvaise entre les médias et le CH. Elle a été engagée principalement aux fins de réduire ce fossé.
Deux jours après le congédiement de Wilson, France Margaret-Bélanger est entrée en contact avec Chantal.
« J’ai eu plusieurs rencontres avec France et Geoff, a précisé Machabée. J’ai aussi parlé avec Jeff Gorton. J’ai fait mes devoirs avant de me lancer. Je suis très en paix et très heureuse de mon choix. Je précise que je deviens la VP aux communications hockey. Je n’aurai pas le même boulot que Paul Wilson. D’ailleurs Paul a pris le temps de me téléphoner pour me féliciter. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur. C’est un rôle différent. Je me concentrerai sur le Canadien, le Rocket, les anciens du CH et la fondation. Je travaillerai avec le DG, avec Jeff Gorton, le coach et les joueurs. Je resterai présente au quotidien, je voyagerai avec l’équipe. »
-Chantal Machabée
Elle aura comme responsabilité de faire le pont entre les médias et le Tricolore. De plus, l'organisation lui démontre un beau gage de confiance en lui demandant d'apporter ses idées à la table.
« Le Canadien me voit un peu comme la chef de cabinet comme à la Maison-Blanche. Je ferai le pont avec les médias, mais je pourrai aussi donner des informations sur l’équipe avec les nouvelles du jour. Le Canadien a moulé le poste à mes compétences et à mes forces. Dans un sens, j’aurai carte blanche pour ma façon de travailler. Je communiquerai avec France Margaret qui est ma boss, mais aussi avec Geoff Molson. Mais Geoff sait aussi que j’ai des idées et il veut les entendre. Je peux proposer des choses qu’on n’a jamais faites. »
-Chantal Machabée
Ce nouveau départ ne vient pas sans de difficiles adieux. Elle a dû laisser derrière elle une grosse partie de sa vie, ce qui lui déchire le coeur.
« J’ai pleuré ma vie. Je resterai honnête, je dors mal depuis un mois. Quand j’ai rencontré Charles Perreault ce matin à RDS, j’étais très émotive. Je pleurais comme un bébé. Je trouve ça difficile. Le boulot m’intéressait énormément, mais c’est de m’arracher à RDS que je trouvais difficile. Je suis arrivée à RDS à 24 ans, célibataire et sans enfant. J’en ressors comme une mamie. Mon fils (Simon) attendra une petite fille au mois de juin. Ça donne une idée du chemin et du temps que j’ai parcourus à RDS. J’ai vu tout le monde arriver à RDS, j’avais été la première personne engagée. J’aime tellement mes collègues et patrons. J’ai fini par partir de RDS après plusieurs larmes et des nuits blanches. Je ne cherchais pas à changer de boulot. Je disais souvent en riant que je voulais devenir la Jean-Paul Chartrand des femmes et rester à l’antenne jusqu’à 86 ans ! C’était ça mon but. J’étais bien et heureuse. Mais France m’a surprise avec sa proposition. »
-Chantal Machabée
Elle saura remplir ses fonctions à merveille sans aucun doute.
Encore félicitations!