Anthony Martineau dévoile un avantage que possède le Canadien dans le développement de ses jeunes joueurs

La différence entre un développement réussi et un autre qui stagne chez les jeunes joueurs de hockey dépend de plusieurs choses.

Évidemment que le talent brut est le principal élément. Il s'agit d'une qualité qui ne s'enseigne pas.

Pour le reste, il y a la volonté du joueur, le travail et l'achanement. 

Un autre élément qu'il ne faut surtout pas sous-estimer, est l'impact des entraîneurs. Ils sont les guides et les exemples à suivre pour les jeunes qui sortent du junior, de la NCAA ou qui arrivent d'Europe.

Comme le dit si bien Anthony Martineau, il est important que le message passe bien entre les coachs et les joueurs et les jeunes seront beaucoup plus réceptifs si la personne qui donne les conseils est passé par là et a dû bucher pour atteindre la LNH.

Dans une séquence alors qu'il parlait à Mario Dumont, Martineau explique bien pourquoi.

Le contexte actuellement est très favorable à ce que ces jeunes là se développent dans un univers qui est positif.

Lorsque vous étiez en politique Mario, si quelqu'un qui en avait jamais fait vous avait garoché plein de conseils à gauche et à droite, probablement que vous auriez pas été réceptif.

Dans le cas du Canadien, les conseils proviennent majoritairement de gens qui ont dû bucher pour se rendre à la LNH.

Il y a chez le Canadien le facteur résilience et les jeunes ont des exemples un peu partout autour d'eux pour se motiver à réussir.

- Anthony Martineau

Il parle des entraîneurs mais aussi de certains joueurs comme Arber Xhekaj qui n'a jamais été repêché ainsi que Rafael Harvey-Pinard, choix de 7e ronde, qui a du faire ses preuves plusieurs années avant de se tailler un poste avec l'équipe.