HabsolumentFan
André Tourigny décrit parfaitement la différence entre Logan Cooley et Juraj Slafkovsky
 

André Tourigny décrit parfaitement la différence entre Logan Cooley et Juraj Slafkovsky

Voyez les images!

Marco Normandin

Le Canadien était en Arizona hier soir pour y affronter les Coyotes.

Après une superbe performance de la troupe de Martin St. Louis à Vegas face aux Golden Knights, c'est une performance pour le moins décevante que les joueurs ont livré face à une équipe qui avait joué la veille et était sur une séquence de deux matchs en deux soirs.

C'est finalement par la marque de 3 à 2 que le CH s'est incliné.

Après la rencontre, l'entraîneur-chef des Coyotes, André Tourigny, s'est adressé aux journalistes francophones dans un point de presse et il a accepté à répondre à une question sur son jeune attaquant de 19 ans, Logan Cooley, qui semble bien plus prêt pour la LNH que Juraj Slafkovsky.

Dans une analogie pour le moins révélatrice, Tourigny met le doigt sur ce que bien des partisans pensent à propos de Slafkovsky, alors qu'il ne semble tout simplement pas prêt pour la grande ligue, comme en fait foi sa fiche de 1 passe en 10 matchs depuis le début de la saison.

"Tu le vois tout de suite par ses performances. Quand t'es pas capable d'exécuter quelque chose qui est normalement ton rôle sans être nerveux, c'est que t'es pas rendu là. Même si t'es le meilleur étudiant de ta ville, tu ne rentres pas en médecine quand t'as 12 ans. C'est pas de même que ça marche. Même si tu vas être le meilleur docteur au monde, t'es pas rendu là. Tu peux pas rentrer à l'université et dire 'Je vais recommencer ma première année 7 fois et un moment donné je vais l'avoir!', c'est pas de même que ça marche. Continue à te développer une année à la fois et quand tu vas être rendu là, que tu vas être confiant et avoir maîtrisé ta matière, tu vas graver les échelons un à la fois.

C'est la même affaire dans la LNH. Quand t'es dans la LNH et que t'es nerveux de faire des jeux, t'es pas confiant avec la rondelle, t'as de la misère à dormir le soir parce que t'es pas content de ta performance, le monde ont bien beau dire c'est pas grave il est jeune mais lui il faut qu'il vive avec lui-même à tous les jours et il le sait qu'il ne performe pas. Puis il est assis à côté d'un gars dans la chambre qui le sait qu'il a de la misère. Ça, c'est pas une position que t'es confiant pour te développer. Faut que tu te développes comme être humain aussi et la confiance en soi, c'est très important dans le développement. Quand t'es pas capable d'exécuter au niveau de la ligue, t'as ben beau dire qu'un jour il va être bon, toi c'est pas un jour, si je te dis 'tu vas être malheureux pendant deux ans mais dans trois ans tu vas être heureux', tu vas-tu la prendre la job? Tu la prendras pas la job, parce que tu veux être heureux à tous les jours. C'est la même affaire pour les joueurs. Y'a pas un joueur compétitif qui ne veut pas être dans le plus haut niveau, mais ça ne veut pas dire que c'est ce qui est le mieux pour lui."

- André Tourigny

En plus d'être criante de vérité par rapport à tout espoir gravant présentement les échelons pour se rendre à la LNH, cette déclaration de Tourigny semble s'appliquer parfaitement en tout point à la situation de Slafkovsky, qui semble présentement être en mode survie avec le Canadien présentement.

Voyez les images au bas.