Steve Staios dit sa façon de penser sur la décision de Team Canada de bouder Carter Yakemchuk
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Le camp de sélection d'Équipe Canada Junior avant le Championnat du monde de hockey junior est toujours un événement très attendu, mais il s'accompagne de son lot de controverses et de déchirements.
Chaque année, le camp n'invite qu'un groupe restreint de joueurs de tout le pays, laissant de nombreux athlètes talentueux sur le carreau. Cette année n'est pas différente, car certains joueurs de la Ligue canadienne de hockey (LCH) et de la NCAA ont été laissés de côté malgré des saisons impressionnantes.
On pense entre autres aux joueurs sélectionnés dans le top-10 du dernier repêche de la LNH, Tij Iginla, Beckett Sennecke, Zayne Parekh et Carter Yakemchuk, mais aussi Michael Hage qui est l'un des meilleurs joueurs de la NCAA.
Les raisons peuvent varier. Un excellent joueur peut ne pas être retenu si l'équipe est déjà bien garnie à son poste. D'autres fois, c'est la préférence de l'équipe d'entraîneurs pour l'expérience, la polyvalence ou le style de jeu, qui peut mettre sur la touche des joueurs indéniablement compétents, mais qui ne correspondent pas au moule spécifique envisagé par l'équipe.
Bref, chaque personne aura une liste différente à chaque année, mais l'un des joueurs ignorés qui soulèvent le plus de questions est Carter Yakemchuk.
Le DG des Senators d'Ottawa, Steve Staios, est celui qui a eu la chance de le sélectionner au 7e rang du dernier repêchage et comme le rapporte Bruce Garrioch, pour lui ça ne fait pas de sens qu'il ait été ignoré.
Le directeur général Steve Staios n'est pas satisfait du fait que Yakemchuk n'ait pas été retenu « Nous comprenons qu'il s'agit de décisions difficiles à prendre et qu'il arrive souvent que des joueurs méritants ne soient pas retenus. Cependant, il est étrange que quatre joueurs sélectionnés parmi les neuf premiers du repêchage de la LNH de cette année aient été omis de la liste du camp. À notre avis, Carter réalise une saison extraordinaire et sa capacité à s'épanouir sous la pression est quelque chose dont Équipe Canada aurait pu bénéficier dans un tournoi aux enjeux importants.
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