Sean Avery : ''Je pouvais m'en prendre à n'importe qui sauf à ce joueur''

Sean Avery était indéniablement l'une des pestes les plus détestées de l'histoire de la LNH. Connu pour sa personnalité abrasive et ses frasques controversées, il s'est forgé une réputation de provocateur, dérangeant constamment ses adversaires, tant sur la glace qu'en dehors.

C'est son comportement sur la glace qui a véritablement défini son statut de peste. Avery était réputé pour son jeu physique, ses propos racoleurs et ses railleries incessantes, prenant souvent des libertés avec ses adversaires, en particulier avec les gardiens de but.

Il était le genre de joueur qui aimait perturber le cours du jeu, que ce soit en distrayant les adversaires pendant les mises au jeu ou en assénant des coups salauds après le coup de sifflet.

Si ses frasques en ont frustré plus d'un, il est indéniable qu'il a joué un rôle important dans la stratégie de ses équipes, mettant à profit ses tactiques d'irritation pour déstabiliser ses adversaires. Malgré son talent, c'est son comportement décalé et souvent téméraire qui l'a rendu célèbre dans la ligue.

S'il ne se privait pas pour agacer n'importe quel joueur sur son chemin, il y en a un qui était hors limites.

Je pouvais faire craquer n'importe qui. N'importe qui. Sauf une fois, quand j'ai joué à Detroit, lors de mon année recrue, Colorado avait un joueur incroyable, un capitaine, un vainqueur, Joe Sakic.

Je suis sur le banc, Sakic est devant moi et s'aligne pour une mise au jeu. Je me penche sur le banc et je commence à le harceler au sujet de l'habit qu'il portait pour le match parce que je l'ai vu entrer et tout d'un coup, je sens quelqu'un tirer sur mon chandail... il me tire vraiment. Il me tire comme mon père me tirait.

F***. Je me suis retrouvé sur le banc et à côté de moi c'était Brett Hull, je vivais dans son garage.

Brett Hull est l'un des plus grands joueurs de tous les temps. Il m'a regardé et m'a dit : « Tu ne parleras pas à M. Sakic de cette façon ». J'ai répondu : « D'accord, Hully, j'ai compris ».

À partir de ce moment-là, je n'ai plus rien dit. Je n'ai jamais dit un mot à Joe Sakic. Il était hors limites. 

- Sean Avery

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