Luc Poirier se confie sur sa tentative de ramener les Nordiques
Voyez les détails!
Le retour des Nordiques est un souhait partagé par de nombreuses personnes, y compris Geoff Molson, qui a juré à plusieurs reprises en public qu'il soutiendrait l'arrivée d'une équipe à Québec lors d'un vote à la réunion des gouverneurs.
Un autre individu qui aimerait voir ce retour est Luc Poirier, un homme d'affaires québécois, fondateur et président de la société Poirier, active dans le lotissement de terrains et l'immobilier.
Récemment, nous avons appris par le biais d'un article de Dans Les Coulisses que l'homme d'affaires avait déjà envisagé la possibilité d'acheter les Coyotes pour 380 millions $.
Le travail de Maxime Truman va bien au-delà de cela, et nous vous invitons à consulter cet article en question en cliquant sur le lien ci-dessous.
Dans le cadre de l'émission "Les amateurs de sports" avec Mario Langlois et Stéphane Waite, Poirier a renchéri lors d'une entrevue radio. On en apprend plus aussi sur le processus qu'il a dû envisager, mais aussi sur l'attitude de Bill Daly et de la LNH face au projet de ramener les Nordiques.
Il y a quelqu'un qui m'appelle et qui me dit: 'Je te verrais bien acheter les Coyotes. Ils sont en déficit.' Ils perdaient de 28 à 32 millions annuellement. Il me dit: 'Regarde, si ça t'intéresse, je peux t'aider à faire la transaction.' Au début, je n'étais pas trop sûr, mais j'ai trouvé une banque qui m'a appuyé et j'ai trouvé un milliardaire québécois qui a embarqué avec moi.
Luc Poirier
J'ai eu tous les détails, les trois dernières années des états financiers. Donc, j'ai parlé avec les propriétaires. J'ai eu les informations. Ils attendaient une offre ou quelque chose de ma part. On travaille avec Bill Daly, le bras droit de Gary Bettman, mais moi, mon but pour acheter les Coyotes, c'était un déplacement à Québec d'abord et avant tout. Sinon, c'était de les déplacer dans le sud de la Californie, donc dans un coin de San Diego.
Mais, grosso modo, la Ligue nationale, à ce moment-là, ça fait à peu près huit ans, neuf ans de ça, n'était pas du tout intéressée de déménager. Je peux les comprendre. Ils m'ont dit que c'est le huitième plus gros marché au niveau du PIB d'Amérique. Montréal est très, très, très, très loin au niveau de la richesse. La Ligue nationale a toujours cru au marché de l'Arizona. Puis malheureusement, on le voit, il y a eu des complications depuis deux ou trois ans. Mais le prix demandé, pour vous donner une idée, c'est à peu près 380 millions $ qu'on pouvait l'acheter voilà à peu près huit neuf ans. Puis, ça vient de se vendre à 1,2 milliard $ US.
Tout s'allignait donc pour un retour d'une équipe professionnelle à Québec, mais l'achat n'a pas été conclu, car la LNH ne voulait pas déménager les Coyotes d'Arizona, un marché jugé prometteur. Malgré des complications récentes, la ligue continue d’y croire, et le prix demandé pour l’équipe a grimpé de 380 millions $ à 1,2 milliard $ US. Aujourd'hui, l'équipe évolue en Utah.
Vous pouvez écouter l'entrevue complète ci-bas.