Erik Johnson : ''Nathan Mackinnon dicte son propre horaire avec l'Avalanche''

Erik Johnson est de retour avec l’Avalanche du Colorado cette saison, après un court passage avec les Flyers de Philadelphie. L’ancien choix de premier tour retrouve ainsi l’équipe avec laquelle il a passé plus d’une décennie, et où il a soulevé la Coupe Stanley en 2022. Son retour à Denver est teinté de nostalgie, mais aussi d’un regard lucide sur l’évolution de l’équipe et de ses leaders.

Dans une récente entrevue, Johnson a partagé une anecdote fascinante à propos de Nathan MacKinnon, la grande vedette de l’Avalanche. Selon lui, MacKinnon a atteint un niveau de respect et de confiance tel au sein de l'organisation qu’il peut littéralement dicter son propre horaire. « Si l’équipe a un entraînement et que Nate décide de ne pas patiner, c’est son choix. Il ne le fera pas. Et l’entraîneur respecte ça », a confié Johnson.

Ce type de traitement est plutôt inhabituel dans le monde du hockey, un sport souvent axé sur la structure et l’uniformité. Johnson souligne d’ailleurs que cette approche est beaucoup plus courante dans des ligues comme la NBA ou la NFL, où les superstars gèrent souvent leur propre routine avec une grande autonomie. Dans le cas de MacKinnon, ce privilège est justifié par son dévouement, sa rigueur et sa quête constante d’excellence.

Voici ce qu'il a dit exactement : 

Ce que j’ai un peu constaté au fil des ans, surtout après être parti puis revenu, c’est qu’il dicte un peu lui-même ce dont il a besoin en fonction de son propre horaire. Par exemple, si l’équipe a une séance de patinage ou un entraînement, ça ne veut pas nécessairement dire que Nate va patiner aussi. Je pense qu’il a cette confiance de la part de Jared et du personnel, que s’il ne veut pas patiner pendant trois jours, il ne le fera pas. Et s’il veut patiner, il va le faire. Il a donc cette liberté de décider ce qui est le mieux pour lui afin d’être prêt à jouer.

C’est intéressant parce qu’on voit ça beaucoup plus souvent dans d’autres sports, comme la NBA ou la NFL, où les gars ont leur propre physio, leur thérapeute, leur chef, et peuvent un peu gérer leur propre horaire. Nate a un peu fait ça lui aussi, et il a évolué avec les années. Le fait que l’équipe ait un entraînement structuré ne veut pas nécessairement dire que c’est ce que Nate va faire. Évidemment, il s’entraîne encore avec nous, il fait partie intégrante de l’équipe, et c’est notre leader. Mais il a atteint un point où il a suffisamment de confiance pour décider lui-même ce qu’il doit faire afin d’être à son meilleur. Et j’ai énormément de respect pour ça.

Tout ce qu’il veut, c’est gagner. Et c’est de là que tout ça part.

- Erik Johnson

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