Doug Armstrong revient sur la perte d'Alex Pietrangelo et éprouve des regrets

Doug Armstrong est l'un des DG les plus respectés dans la LNH. Il est en poste à St-Louis depuis maintenant 14 ans et il a énormément d'expérience sur la scène internationale.

En 2002, il est nommé assistant du directeur général de l'équipe canadienne lors du Championnat du monde. Il est aussi des formations des championnats du monde 2007, 2008, 2009 et 2016.

Il est également assistant du directeur général lors des conquêtes des médailles d'or aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 et de 2014.

Malgré tout et probablement comme tous les DG de la ligue, il est impossible d'avoir un parcours parfait et parfois certains joueurs nous échappent. 

Dans le cas du DG des Blues, un joueur qu'il aurait aimé ne jamais laisser partir est Alex Pietrangelo qui est devenu agent libre à l'été 2020 et qui a signé un contrat de 7 ans de 61.6 millions avec les Golden Knights.

De passage sur le podcast Cam & Strick récemment, il a abordé le sujet et il raconte que s'il pouvait retourner en arrière et trouver une façon de le garder à St-Louis, il le ferait.

Je comprends que tous les succès que j'ai obtenus au sein d'un groupe, peu importe à quel point je pense être impliqué, je rentre chez moi et je n'ai pas de blessure sur moi. Je n'ai pas mal aux jambes, ni aux genoux, je ne me suis pas cassé le bras, je n'ai pas reçu de coup de poing au visage, vous savez.
Je comprends qui fait le travail dans une organisation, ce sont les gars sur la glace.
Je pense simplement qu'avec Pietrangelo, si j'avais pu trouver un moyen, si j'avais pu remonter dans le temps et trouver un moyen de faire fonctionner cela, je l'aurais fait.

J'ai travaillé avec Petro l'année suivante. Je m'occupais des Jeux olympiques et nous devions nommer nos principaux joueurs, et il faisait partie de ce groupe. Le respect que j'ai pour lui est incroyable. Il continue à se battre et à faire un travail d'enfer. Cela n'a pas fonctionné et je suis déçu parce que, vous savez, il n'y a pas une fois où je passe et où je vois ces statues devant l'aréna sans que cela ne me vienne à l'esprit qu'il devrait en avoir une.

- Doug Armstrong