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Daniel Lacroix brise le silence!
 

Daniel Lacroix brise le silence!

L'ancien assistant-entraîneur du CH s'ouvre sur son congédiement!

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Suite à la saison de misère qu'a connue le Canadien l'an dernier, des changements étaient inévitables au sein de la direction de l'équipe. C'est ce qu'avaient conjointement annoncés le président de l'équipe, Geoff Molson, ainsi que le DG, Marc Bergevin, lors du point de presse de fin de saison peu de temps après le dernier match de l'équipe.

Puis, il y a 4 mois, l'assistant-entraîneur Daniel Lacroix est l'un de ceux qui a perdu son emploi en compagnie de Jean-Jacques Daigneault.

Rencontré par le journaliste Jonathan Bernier du  Journal de Montréal, Lacroix a brisé le silence et a accepté de parler pour la première fois de comment les choses se sont passées pour lui, affirmant qu'il ne ressent aucune amertume envers Marc Bergevin ou Claude Julien malgré son congédiement.

Ce dernier n'était pas surpris de recevoir un appel de la part de Bergevin pour lui annoncer qu'il ne serait pas de retour avec l'équipe la saison prochaine.

"À la fin de la saison, j’ai dit à ma femme : 'Ça va mal, tout peut arriver.' Claude a renouvelé mon contrat. J’ai été très reconnaissant de ça. J’ai travaillé fort pour lui, j’aurais continué de le faire. Quand je commence quelque chose, j’aime bien arriver à terme. Mais, je ne suis pas fou, a-t-il poursuivi. Je sais qu’il y a des jeunes qui poussent en arrière dans le coaching. Je le sais, j’ai moi-même eu la chance de commencer jeune dans la LNH. Même quand ça va mal, jamais tu ne te dis que tu vas perdre ton emploi. En fait, tu n’as pas le temps de penser à ça. Le matin, tu te lèves, tu essaies d’aider à trouver des solutions. Tous les jours, tu essaies d’améliorer ce qui va moins bien. Tu ne peux pas t’arrêter à ça. Le travail est déjà assez difficile et la pression [celle à l’interne] déjà assez forte. Quand ça ne marche pas, tout le monde sent une part de responsabilité."

Bien que durant toute sa carrière il ait réussi à amener ses équipes loin en séries, Lacroix n'aura malheureusement pas réussi à faire de même avec le Canadien durant les 4 saisons où il a été avec l'équipe.

"J’étais souvent du groupe d’entraîneurs qui arrivait pour relancer une équipe. Faire partie du renouveau, je connais ça. Là, c’était la première fois que je me trouvais de l’autre côté du cycle. Je suis arrivé à Long Island avec Ted Nolan alors que l’équipe n’allait nulle part. On a fait les séries dès la première année. Je suis arrivé à Tampa avec Guy Boucher. On s’est rendus en demi-finale, à un but d’atteindre la finale de la coupe Stanley. Chez les Rangers, [John] Tortorella venait de se faire congédier. Avec Alain Vigneault, on a atteint la finale de la coupe Stanley. J’ai adoré travailler avec les gens en place. Ce sont toutes de bonnes personnes. C’est décevant de ne pas avoir été en mesure de connaître du succès, a-t-il regretté. On travaillait en équipe pour essayer de trouver des solutions, mais on est arrivés à court. C’est difficile [à accepter]."